Découverte le 29 juillet 2010 par Mandrack
L'énigme:
L'assassin habite au 21... On aurait pu le croire mais c'est bien trop loin. Il s'en est retourné au delà des mers emmenant mine de rien un précieux chargement laissant là, semble-t-il, un bien étrange conjoint sur leur site de rencontre. Ce n'était pas meetic hélas sinon c'eût été révolutionnaire !
Moby, elle, est restée non loin de l'entrée.
Moby était cachée à l’entrée du petit hameau de Caumesnil, à côté du château. Caumesnil dépend de la commune de ORVILLE.
Si on avait pu croire que l’assassin habitait au 21 c’est parce qu’il existe une commune qui s’appelle ORVILLE en Côte d’Or (et je ne sais pas pourquoi tout à coup ça me fait penser au chocolat).
Les mots « mine » (de phosphate à Orville) et « précieux » (OR dans le nom) pouvait aider à trouver la commune,
« révolutionnaire » à situer l’époque évidemment !
Le reste se rapportait à l’histoire du meurtre !
Voici le récit le plus complet que j’ai trouvé (j’ai enlevé quelques petits passages) :
Le château actuel de Caumesnil passa par acquisition aux mains de M. le Comte de Créqui (…) Ce seigneur, qui possédait à Orville 380 journaux de terre (…) habitait le chef lieu du fief de Rigauville (…). Trouvant sa demeure trop modeste et indigne du grand nom qu’il portait, il alla terminer sa carrière au château de Caumesnil. On raconte que ce personnage qui voulut à tout prix se distinguer des autres hommes, une foule d’actions bizarres marquées au coin de l’originalité. Ses cheveux étaient incultes, et il laissait croître sa barbe jusqu’à la ceinture. Vieilles ou neuves ses hardes étaient toujours lacérées ou rapiécées; et, sinon la richesse de l’étoffe, on les aurait prises pour des guenilles. En été il se couvrait de 4 à 5 vêtements, les plus longs par dessous, afin, disait-il que la chaleur ne pût l’atteindre. En hiver au contraire, il n’endossait qu’un seul habit ayant moins de peine à le rendre chaud (…)
On lui demandait un jour pourquoi il était resté célibataire « j’attends dit-il, qu’on vienne me demander en mariage ». Il tint parole. Une jeune Irlandaise qui était restée quelque temps à Bertheaucourt (Somme) entra chez lui en qualité de servante. C’était encore une singularité. Les propositions de l’étrangère furent acceptées, et les noces eurent lieu avec toutes les formalités requises.
Cette malheureuse l’empoisonna (1785). Elle usa du prétexte pour emprunter le chariot de M. Lenain, puis à l’aide de deux domestiques qu’elle avait gagnés, elle le chargea d’or, d’argent, de linges et d’objets précieux. Elle profita des ombres de la nuit pour gagner l’ancienne baie de Somme, s’embarqua à port au dessus d’Abbeville et regagna l’Irlande avec le fruit de son crime, tristes restes d’une fortune autrefois colossale (…)
Le site de rencontre était donc bien sûr le château.
Autre récit trouvé cette semaine dans un Dictionnaire Historique et Archeologique du Pas de calais de 1875, sur le web
Le comte Hugues de Créquy-Canaples, dernier du nom, habita d'abord Orville le
chef-lieu du fief de Rigauville (en face du cimetière), puis il quitta
cette demeure trop exigue pour se fixer au château de Caumesnil.
C’était un caractère fort original, comme on pourra en juger par
cette réponse qu'il fit un jour à quelqu'un qui lui demandait pourquoi
il restait célibataire : J'attends, dit-il, qu'on vienne me demander
en mariage. Et de fait, il accepta la main d'une jeune
Irlandaise, Marie de Comerford, qui était entrée chez lui comme
servante, et qui, après l'avoir épousé l'empoisonna en 1785, et
s'enfuit dans son pays natal avec toutes ses richesses (…)
Il fut enterré selon sa volonté dans un coin du jardin
du château, debout et sans tombeau (…)
Le récit de Mandrack:
En venant dans le département je croyais que Moby était sur Boulogne sur mer ( au-delà des mers ) une petite question anodine à Murielle et j'ai compris que Moby était de l'autre coté du département. ( Plus de 100 Km )
(Assassin - révolutionnaire) j'ai pensé à une tornade le PDC à eu la plus grosse en 1964 mais un 24 juin pas un 21.
J'ai donc repris mes recherches sur la révolution.
J'ai trouvé un Jean Le Bon à Saint Pol ( Yves en est le maire ) qui avait épousé sa cousine germaine. Mais Germaine ne fait pas partie de l'histoire.
Je regarde du coté de Robespierre, de Malbrouck rien !
Arrive le premier indice ( je reconnais les mystérieuses cités d'or mais fait une petite erreur d'interprétation ) je crois deviner une rune mais la nomme rulle.
Quelques recherche sur le web, des indices pas tous probant. Je décide de faire une ballade au Château de Grand-Rullecourt. Bien sur sans succès.
Le lendemain je me remets à la tache et découvre toujours grâce à l'indice de murielle Orville quelques recherches me font découvrir le château de Caumesnil . Ca colle ! Problème je suis bloqué entre Saint Omer et Boulogne jusque 22H00.
METIG ayant une longueur d'avance sur moi donne un indice de taille et me fait craindre le pire ( il peut envoyer quelqu'un ) mais il me conforte dans mon résultat.
Je lui fais croire que je cherche encore. ( J'ai trois de mes réflexions qui correspondent à cette solution. ).
J'ai également mon Bof qui est capable d'agir en sous marin.
Quelques heures de sommeil c'est à 4H00 du matin que je prends la route.
A la lueur des phares je découvre Moby à 5H30.
Le morpion était perdant...
Le MP de Moby:
Metig:
29 07 2010Bonjour Murielle,
Je pense au village de Orville.
J'ai vu que les réponses aux MP sont interdites.
J'irai donc me balader à la frontière de la Somme en espèrant y trouver
Moby en début de semaine prochaine.
Amitiés.
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